L'avenir serait-il dans l'urée ?
Mar 14/06/2005 — Des différentes techniques disponibles pour dépolluer les gazs d'échappement d'une auto, il semble se dégager un consensus en faveur des techniques utilisant l'urée.
Mercedes commercialise aujourd'hui en Allemagne l'Adblue, un additif à base d'urée, il est destiné aux poids lourds, mais le constructeur allemand le teste aussi sur des véhicules particuliers (comme le prototype Bionics). Au Japon de même, Mitsubishi Fuso, un fabricant de poids lourds sous le contrôle de DaimlerChrysler, va faire pareil, mais en utilisant une technique développée par Nissan Diesel, qui commercialise déjà des camions avec un système de dépollution utilisant une solution d'urée (au Japon seulement). Une entreprise anglaise de transport par autocar, Stagecoach, teste aussi la technologie, avec de l'urée extraite d'urine de mouton (information révélée par The Guardian). L'avantage de cette dernière solution serait dans la simplicité à produire de l'urée à partir de l'urine de cet animal, tandis qu'ensuite la forte teneur en ammoniac de cet urée réagit avec les oxydes d'azote des gazs d'échappement pour les rendre inoffensifs.Mais si cette technologie donne des résultats tangibles, mesurables et permet à un poids lourd d'être dés aujourd'hui aux normes anti-pollution de 2009, on rappellera que les filtres à particules utilisant un additif sont aujourd'hui dépassés. On attend donc un filtre à Nox qui lui aussi se passerait de tout additif, à l'image du système DNPR de Toyota (disponible sur la nouvelle Avensis D4D 177 ch), dont l'efficacité est cependant moins grande que les techniques utilisant l'urée (une idée de Ford à l'origine). Mais pour combien de temps ?
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; essence-diesel