Rouler aux déchets, pas aux chats
Lun 19/09/2005 — A Francfort, mais en marge du salon (l'entreprise n'y avait pas de stand), une PME allemande a présenté un nouveau carburant écologique fabriqué à partir de déchets ménagers.


Cette somme parait même incroyablement faible, quand on prend en compte le coût d'acheminement des déchets sur le lieu de production, le coût d'élimination des déchets ferreux (boites de conserve) et des autres matières qui ne peuvent rentrer dans le processus de transformation, le coût d'acquisition et d'entretien de la machine d'Alphakat, le coût de l'énergie pour la faire fonctionner, le coût d'évacuation des résidus... Bref, difficile de croire à la réalité de cette invention, d'autant plus que le site Internet de l'entreprise n'est pas très informatif. Mais pour les investisseurs qui ont du à temps et de l'audace, l'entreprise Alphakat recherche des partenaires financiers. (Le kat, suffixe du nom de l'entreprise tient de katalysatoren et non de katze.)
Sinon, pour revenir à l'idée qui a fait scandale, il est tout à fait possible de se servir de n'importe quel cadavre de mammifère comme combustible (nous sommes composés de carbone, d'oxygène et d'hydrogène...). Ce n'est pas commode dans une voiture, mais ce peut aller dans une chaudière. Quelque soit l'animal cependant, la densité énergétique du cadavre combustible est très mauvaise. Comme le disait le docteur Landru (rapporté par Pierre Desproges) : « on est bien peu de choses ! ».
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; carburant-energie