Le pdt Bush encourage l'hybride

Mer 22/02/2006 — Georges Bush effectue une série de déplacements dans le but de clarifier et d'illustrer la politique énergétique, qu'il avait esquissé plus tôt dans le mois.

La photo ci-contre, MoteurNature l'a volée. Elle représente une Toyota Prius, et nous l'avons prise sur un site web étranger sans demander la permission à son webmaster. Nous espérons drôlement que le propriétaire de ce site Internet ne va pas porter plainte contre nous, car c'est une personne haut placée, c'est le président des Etats-Unis. Mais qu'une voiture japonaise se retrouve en photo sur le site Internet de la Maison Blanche, c'est un évènement. Et un scandale ! Mais l'honneur est sauf, car cette voiture nippone est un prototype qui a été revu et corrigé par des américains. Il est semblable à la Prius kitée que nous avions eu la chance de pouvoir essayer l'année dernière, soit une Prius plug-in, avec la faculté de parcourir plusieurs dizaines de km en mode électrique.

M. Bush a visité hier une usine d'un fabricants de batteries (Johnson Controls, Inc.), et il a appelé au développement de batteries plus performantes, pour permettre à des voitures hybrides de parcourir plus de 60 km en mode électrique. L'objectif est de les recharger pendant la nuit, au domicile de leur propriétaires, pour tirer profit des heures creuses de consommation électrique, tout en réduisant la dépendance du pays aux pays producteurs de pétrole. Le président a également souligné l'importance de développer le potentiel de l'éthanol cellulosique (comme Volkswagen l'a proposé il y a peu), la finalité restant cependant la voiture à hydrogène, qui doit devenir pleinement accessible au grand public américain en 2020. Pour ces 3 objectifs, M. Bush a promis des hausses des crédits de recherche. Mais comme toujours en politique, les discours diffèrent des faits, puisque M. Bush a visité un site du Energy Department's National Renewable Energy Laboratory, dont le budget avait été réduit de 28 millions de dollars 2 semaines plus tôt. 32 personnes avaient été licenciées de ce fait, mais elles ont été réembauchées en urgence 2 jours avant la visite du président, grâce à un crédit inattendu de 5 millions de dollars.

On s'interroge alors sur la volonté réelle de ce président à prendre des distances vis-à-vis du pétrole, d'autant plus qu'exactement au même moment, la gestion des ports de New York, New Jersey, Philadelphie, Baltimore, La Nouvelle Orléans et Miami, sont en passe d'être confiées à une société arabe.

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