L'AFSE, pour des essences de synthèse

Mar 07/03/2006 — Plus propres et produits sans la moindre goutte de pétrole, les carburants de synthèse ont un avenir énorme, il s'institutionnalise aujourd'hui.

La réunion de fondation de l'Alliance for Synthetic Fuels in Europe (ASFE), qui se tient aujourd'hui à Bruxelles, réunit des constructeurs automobiles (DaimlerChrysler, Renault, Volkswagen), des pétroliers (Royal Dutch Shell, Sasol Chevron), et des politiques (Günter Verheugen et Andris Piebalgs, commissaires européens, et Josef Pröll, Ministre autrichien de l'Environnement). C'est Thomas Weber, membre du directoire et directeur de la recherche chez DaimlerChrysler, qui a le mieux résumé la situation : « Les carburants de synthèse peuvent apporter une véritable contribution dans de nombreux domaines de la politique Européenne tels que - la lutte contre le changement climatique, la réduction de la consommation d’énergie, la diversification des approvisionnements en énergie, la garantie de la sécurité de l’approvisionnement en énergie et l’amélioration de la qualité de l’air. »

Les carburants de synthèse sont produits à partir de gaz naturel, de charbon, et surtout de la biomasse, ce qui les fait alors renouvelables. Mais c'est sur la base du gaz naturel que les carburants de synthèse sont les plus avancés. Plusieurs usines sont aujourd'hui en construction dans le monde, pour produire ce carburant en grande quantité, dont une énorme au Qatar. Mais au vu de la taille des investissements qui sont nécessaires pour mettre sur pied une usine de transformation du gaz naturel en un carburant liquide, et devant la disponibilité croissante de kits de conversion pour faire marcher une essence au gaz naturel, c'est évidemment sur la base de la biomasse qu'on attend les carburants de synthèse.

Aussi bien pour remplacer l'essence que le gazole, ces carburants promettent une plus grande efficience, et une réduction des émissions de rejets toxiques.

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