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Bosch avec Getrag pour l'hybride

Mar 06/06/2006   —   Les transmissions hybrides unissent les forces d'un moteur thermique avec celles d'un force électrique, et pour les développer, l'union fait la force.
Est-ce Toyota qui fait peur ? Partout dans le monde les constructeurs investissent dans l'hybride, mais à l'exception d'Honda, personne ne travaille seul. On sait que Toyota travaille avec Aisin, Denso et Panasonic, General Motors s'est associé avec DaimlerChrysler, puis BMW, et pour parler d'une voix plus forte, voici que deux gros équipementiers allemands s'associent, Bosch et Getrag. Sur le papier, cette union semble excellente. Bosch est un spécialiste de la gestion électronique, et Getrag est le premier fabricant indépendant de transmissions, avec une bonne maitrise des boites à double embrayage (technique popularisée par Volkswagen sous l'appellation DSG®, que Ford devrait être le prochain constructeur à l'adopter).

Les deux équipementiers ont déjà présenté des prototypes de systèmes hybrides, mais maintenant réunis, on attend une solution d'hybridation parallèle, avec une capacité d'accélération sans à-coups, à l'allemande, donc probablement de 0 à 200 km/h (au moins). Démarrage avec le moteur électrique, vite rejoint par le thermique, et succession de changements de rapports pour le moteur thermique, pendant que l'électrique donne sa pleine puissance dans le très court temps où le thermique est désaccouplé de la transmission. C'est comme la transmission à variation continue des hybrides Toyota, mais ce système allemand pourrait être encore plus efficient, avec moins de pertes. Nous espérons pouvoir vérifier cela d'ici 2 ans.

Nos illustrations : un shéma d'hybridation Bosch, et une transmission à double embrayage de Getrag.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : equipementiers ; industrie-production ; voiture-hybride