CO2, de mal en pis et de pire en pire
Lun 13/11/2006 — On sait que la situation est grave, et qu'elle s'aggrave, et il ne se passe plus une semaine sans qu'un nouveau rapport vienne renforcer les prédictions les plus alarmistes. Jusqu'où cela ira t-il ?
Considérant que le protocole de Kyoto est désormais en vigueur, et qu'on a mis en place plusieurs politiques concrètes de réduction des émissions ces dernières années, il y a vraiment de quoi s'inquiéter. Et se dire que si on veut réellement inverser le processus en cours, l'effort à réaliser devra être autrement plus conséquent que tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour. Le système terrestre possède une grande inertie (normal vu sa taille), et des effets du réchauffement climatique sont déjà constatés, et d'autres sont attendus, mais il ne reste plus beaucoup de latitude pour agir, avant que ne soit programmé qu'ils prennent un caractère dévastateur. La Commission Européenne devrait prochainement limiter les émissions de CO2 des voitures particulières, ce n'est pourtant qu'un petit pas, mais il est indispensable. Nous attendons aussi un développement sans aucune restriction des biocarburants, et une remise à plat complète de la fiscalité, pour inciter chacun à réduire ses émissions. La taxe carbone dont on parle en ce moment suite à l'engagement de Nicolas Hulot est une idée qui a l'atout d'être simple, mais la fiscalité est un donaine complexe... Mais si l'Europe (et les pays riches) doit donner l'exemple, ce sera aussi pour lui donner plus d'autorité quand elle donnera le bonnet d'âne à la Chine, qui est pour 40 % dans la hausse des émissions.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; ecologie