A 75 ans, l'électrique prend le volant
Mar 19/06/2007 — C'était en 1932 que l'équipementier ZF fournissait ses premiers systèmes d'assistance de direction à Maybach et Audi, mais ce n'est que tout récemment qu'on s'est préoccupé de l'énergie consommée.
C'est formidable une direction assistée ! Tant et tellement qu'aujourd'hui, il n'est quasiment plus possible d'acheter une voiture qui n'en est pas équipée. Elles sont en option sur les Logan, et les Citroën C1 de base, mais dans les faits, il est difficile d'en obtenir une qui n'ait pas l'option. Personne ne s'en plaindrait si cela ne consommait du carburant. Sur les Chevrolet 1958, l'assistance de direction était en option, elle ne demandait pas moins d'un litre d'essence tous les 100 km ! Mais sur une voiture de cette taille et de cette masse, sans l'assistance, le constructeur n'avait pas eu d'autre choix que de démultiplier la direction pour qu'elle reste manœuvrable. Le volant faisait 45 cm de diamètre, et il y avait 5 tours de butée à butée, pour braquer à fond de gauche à droite.
Les assistances d'aujourd'hui permettent des petits volants, des directions directes, et elles sont de plus en plus douces en dépit de pneumatiques toujours plus larges. Mais elles consomment toujours de l'énergie. Sur une voiture de la taille d'une 407/Passat, une direction assistée hydraulique entrainée par le moteur consomme 0,3 l/100 km. Heureusement, une solution existe pour économiser l'énergie : adopter une assistance de direction électrique. ZF a la Servolectric® à son catalogue, c'est le système retenu par Volkswagen pour sa Golf (et tous les modèles qui utilisent sa plateforme). Plus de 5 millions ont déjà été produits, et en ne requérant de l'énergie que lorsque le conducteur tourne son volant, il permet une économie d'énergie jusqu'à 85 %. Sur 5 millions de voitures, cela fait une économie très conséquente...
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