Maserati et Ferrari à contre courant
Lun 03/03/2008 — Les leaders du luxe et du rêve ne suivent pas l'exemple des constructeurs généralistes, ils s'en tiennent encore aux recettes classiques.
Alors que les grands contructeurs adoptent tous les uns après les autres la technologie du downsizing, qui consiste à remplacer un gros moteur de technologie conventionnelle par un moteur de cylindrée inférieure de technologie plus avancée (par exemple avec suralimentation), les italiens choisissent la voie inverse. Maserati avait présenté un nouveau modèle l'année dernière, la superbe Gran Turismo, une auto plus que magnifique, mais qui a le tort de faire 200 kg que le modèle qu'elle remplace. Alors que le moteur n'avait presque pas évolué, les performances ne pouvaient augmenter. Pour qu'elles progressent, Maserati présente au salon de Genève la Gran Turismo S (photos), dont la principale différence par rapport au modèle standard est une augmentation de cylindrée de 500 cm³.
Le V8 passe de 4,2 à 4,7 litres. Ce nouveau modèle est donc plus puissant, et plus performant, mais nous craignons qu'il ne soit pas... Plus sobre. On veut bien comprendre que l'acheteur d'une Maserati n'ait pas le souci, de faire des économies d'énergie au premier rang de ses préoccupations, mais nous attendons alors impatiemment la mise en place d'une législation européenne contraignante, pour les constructeurs qui ne savent produire que des autos toujours plus énergivores. D'autant plus que Ferrari va suivre (petit scoop !), nous attendons en effet une nouvelle F470 au prochain salon de Paris, cet automne. Dans la Maserati, ce V8 4,7 litres donne 440 ch, il devrait passer le cap des 500 ch sous le capot arrière de la Ferrari.
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Ferrari ; essence-diesel ; hautes-performances