Le bus hybride anglais en progrès
Ven 01/08/2008 — Après plus de 3 ans de développement, le rapport performances/consommation des autobus hybrides de Wright fait des envieux.
Dans les iles britanniques, le développement d'un autobus hybride est pris très au sérieux. Nous l'avions déjà évoqué il y a 2 ans, c'est du programme résultant de la collaboration entre Wrightbus et Roush qu'il s'agit. Le travail conjoint des ingénieurs de ces 2 entreprises a permis la réalisation d'autobus 30 % plus sobres que des modèles classiques ! C'est grâce à une propulsion 100 % électrique, et une configuration hybride série, où le moteur diesel ne sert à rien d'autre qu'à l'entrainement d'une génératrice. Ce diesel était au départ un 4 cylindres 1,9 litres, un downsizing agressif, et qui s'est révélé insuffisant, il a été remplacé par un élément de 2,4 litres.
Ce moteur conserve sa mécanique totalement de série, et nous notons que c'est un moteur d'utilitaire puisqu'il provient d'un Ford Transit propulsion. Seul le boitier électronique de gestion moteur est reprogrammé, pour fonctionner en symbiose avec celui qui commande le système hybride. Parce qu'en dépit de la fonction unique du diesel, produire de l'électricité, ce diesel ne tourne pas à un régime constant. C'est alors justement ce partenariat de ces 2 cerveaux électroniques qui permet de maximiser la sobriété du véhicule. Mais le plus fort selon nous est que, non rechargeable, ce gros autobus se suffit parfaitement d'un 4 cylindres de 2,4 litres. Pour cela, vive l'hybride !
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