De la TDIe à la RS6, l'A6 fait le grand écart
Mer 13/08/2008 — Restyling de mi-carrière pour l'Audi A6, avec plusieurs nouvelles motorisations sous le capot.
C'est nouveau, mais cela ne se voit pas trop, les blocs optiques avants intégrent une ligne de LED. C'est à peu près la seule différence visible de l'A6 restylée, mais il y en a beaucoup d'autres sous le capot. Tous les diesels sont désormais avec une injection à rampe commune, le V6 2.8 litres gagne une nouvelle distribution pour être à la fois plus puissant et plus sobre, un inédit V6 suralimenté de 3 litres marie les performances d'un V8 avec la sobriété d'un V6 et, à l'opposé de la colossale RS6, nous apprécions l'apparition d'une version TDIe, optimisée pour la sobriété.
Motorisée par le 2 litres TDI de 136 ch (et 320 Nm de couple), elle possède une boite mécanique à 6 vitesses, une pompe d'assistance de direction au débit piloté, un alternateur intelligent (qui essaie de ne prendre la puissance du moteur que lors des freinages), et une hauteur de caisse abaissée de 20 mm, pour réduire son Cx à 0.28. Le résultat est une consommation moyenne de 5,3 l/100 km, avec des rejets de CO2 de 139 g/km. C'est un beau résultat pour une grande berline comme une Audi A6. On notera aussi les 8,4 l/100 km de consommation moyenne de la 2.8 FSI de 220 ch avec boite Multitronic, ou les 9,5 l/100 km de la 3.0 TFSI Quattro Tiptronic de 290 ch, mais Audi est pudique. Son communiqué de presse relatif à la berline RS6 de 580 ch (ci-dessus en bleu) ne comporte aucune mention de la consommation, ou des émissions de CO2 de ce modèle de 580 ch. Il a bien raison. Avec une accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 s, la RS6 fait rêver, pas avec ses plus de 300 g/km de CO2...
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Audi ; essence-diesel