L'action de l'Europe pour lancer le transport propre
Lun 20/10/2008 — L’Union européenne et les industriels européens s'associent pour la pile à combustible (PAC) et l'hydrogène.
La photo ci-contre date de septembre 1998. Elle représente un autobus Mercedes équipé d'une PAC consommant de l'hydrogène, et qui ainsi circule sans aucun autre rejet qu'un mince filet de vapeur d'eau. Avec une certaine naïveté, nous avions pensé que cette technologie était si avantageuse, qu'elle allait vite s'imposer. Mais 10 ans plus tard, il n'y a toujours aucun autobus à hydrogène en circulation dans l'hexagone, et 99,99 % des véhicules routiers de transport public sont encore diesel. Ils continuent de consommer des hydrocabures fossiles, avant de rejeter du CO2. Ce n'est pas mieux du côté des voitures, alors que si les voitures électriques suscitent un regain d'intérêt, leurs performances et autonomie sont encore très limitées. Il est encore très difficile de stocker l'électricité !
Si on compare, en joules, l'énergie contenue dans une tonne de batteries Lithium-Ion, et celle de 25 litres de gazole, il y a plus d'énergie dans le gazole. Tout l'avantage de l'hydrogène est là avec une densité énergétique inégalée, et qui est bien supérieure au gazole. D'où ce programme européen doté d'un milliard d'euros de budget, financé à parts égales entre la Commission et l'industrie, cette dernière regroupant 60 entreprises privées. L'objectif est de développer un marché de masse avant 2020 pour les technologies de l'hydrogène dans une PAC, qui sont considérées comme des domaines de recherche stratégiques, notamment pour atteindre les objectifs de l’UE en ce qui concerne le changement climatique et l’énergie.
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