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L'Insignia, une victoire doublement opportune

Mar 18/11/2008   —   La berline familiale d'Opel a été élue voiture de l'année 2009.
Les dernières nouvelles relatives à General Motors n'étaient pas gaies, mais en voici enfin une bonne : l'élection au titre de voiture de l'année de la nouvelle familiale de la marque européenne de GM. Quand en Allemagne et aux Etats-Unis, les politiques sont appelés au secours, cette victoire de l'Insignia vient rappeler que le seul moyen de relever l'industrie automobile est dans le produit. C'est par la qualité de l'Insignia que les journalistes qui élisent la voiture de l'année ont été séduits. Ils ont apprécié le dynamisme de ses lignes, l'habitabilité et l'élégance de son intérieur, et qu'elle soit disponible avec un large choix de motorisations, et de nombreuses options à fort contenu technologique. Ainsi l'AFL (Adaptive Forward Lighting), des phares bi-xénon qui adaptent automatiquement au profil de la route et aux conditions de visibilité rencontrées, ou l'OpelEye qui lit les paneaux de signalisation. Cette Insignia se remarque aussi pour son excellent rapport qualité-prix, mais un second domaine où sa victoire est aussi opportune, est en ce qu'elle met une berline confortable sous les feux de l'actualité.

Entre les petites voitures avec bonus qui n'excitent pas grand monde, et les voitures qui font rêver, mais qui sont inaccessibles au grand public, il y a un juste milieu où l'Insigina va très bien. Le malus ? Pas de malus pour une Insignia diesel de 160 ch qui rejette 154 g/km de CO2. Avec un très bon Cx de 0.27, l'Insignia est plus sobre, plus économique à l'usage comme à l'achat, que par exemple un Ford Kuga ou un VW Tiguan, qui sont tous les deux moins habitables, et qui ont un comportement routier inférieur. La mode des 4x4 et monospaces n'a que trop duré. Ceux qui en possèdent ne sont probablement pas prêts à les échanger contre une petite auto, mais contre une Opel Insignia, la chose est plus envisageable. L'Insignia est grande et bien finie, tous ses moteurs répondent à la norme antipollution Euro 5, et elle sortira l'année prochaine dans une version ecoFLEX qui rejettera moins de 140 g/km de CO2. Si tous les parisiens qui possèdent un gros 4x4 l'échangeait contre une Insignia, la planète y gagnerait, sans que ces personnes aient le sentiment d'être descendus en gamme.


Illustrations du haut : l'Insignia lors de sa première mondiale, à Londres, le 22 juillet. La voiture porte des badges Vauxhall (la marque anglaise de GM), comme toutes les Opel vendues au Royaume-Uni.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : Opel ; essence-diesel ; commerce-distribution