Quand Mini s'adapte à la crise
Ven 20/03/2009 — La nouvelle Mini est moins chère et plus sobre, et rejette moins de CO2, mais elle a aussi une faille.
La Mini plait ! Depuis la reprise par BMW, la Mini est un succès qui ne se dément pas, et l'auto établit un nouveau record de ventes chaque année. Mais cette année 2009 apporte quelque chose de nouveau, une sorte de démocratisation avec l'apparition d'une nouvelle motorisation de base. La Mini premier prix proposait un 1400 essence de 95 ch, la nouvelle en offre une version dégonflée à 75 ch. La puissance maximale est obtenue au régime très tranquille de 4000 tr/mn, et le couple descend à 120 à 2500 tr/mn, au lieu de 140 Nm à 4000 tr/mn. Dans l'absolu cependant, une puissance de 75 ch reste suffisante pour une auto de 1060 kg, et le bon côté des choses est que la consommation baisse. Elle n'est plus que de 5,3 l/100 km, avec une émission de CO2 de 128 g/km. Excellent, sauf que l'accélération de 0 à 100 km/h passe de 10.9 à 13.2 s, quand ce qui a fait tout le succès de la Mini by BMW était justement son caractère exclusif et ses performances, sa nervosité.
Le mythe Mini, porté à son firmament par la version John Cooper Works de 211 ch, peut-il s'accomoder d'une version de base 3 fois moins puissante ? Nous pensons que oui, parce que si on a réduit la puissance, les ingénieurs n'ont pas cherché à faire des économies de bout de chandelle. La Mini 75 ch a ainsi toujours une boite à 6 rapports, le moteur conserve une distribution entièrement variable, et il est toujours équipé de pompes à eau, et à huile, à débit piloté pour limiter les pertes d'énergie. Comme quoi, même si cette Mini 1.4 75 ch est la moins puissante que le constructeur n'ait jamais fait depuis la reprise par BMW, elle ne fait pas l'impasse sur les technologies écologiques.
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Mini ; faible-consommation