Première à Bâle, une balayeuse à hydrogène
Mer 10/06/2009 — Le projet CityCat H2 va tenter de montrer la viabilité de l'hydrogène pour le nettoyage de la voierie.
Il existe déjà des petits véhicules de nettoyage urbain totalement électriques. Goupil par exemple, en fabrique. Mais ses véhicules sont vraiment petits. Si on a besoin d'un engin plus puissant, avec des balayeuses rotatives et une fonction d'aspiration, des batteries ne peuvent suffire. On peut conserver la propulsion électrique, mais il faut une pile à combustible (PAC) et un réservoir d'hydrogène à la place des batteries, et c'est le cas ici. Il s'agit d'un projet collectif, piloté par l'EMPA et l'Institut Paul Scherrer. A la base, le véhicule est un Bucher CityCat 2020.
Le moteur diesel de série a été remplacé par un élément électrique, un pack de batteries et une PAC l'alimentent. Une caractéristique qui a simplifié le travail est que le véhicule se déplace à vitesse constante, mais une difficulté fut d'intégrer tous les éléments, beaucoup plus volumineux qu'un moteur diesel avec un réservoir de gazole. Mise en service à Bâle, cette balayeuse à hydrogène sera en test pour 18 mois. On a déjà calculé qu'avec de l'hydrogène produit par réformage du gaz naturel, en bilan du puits à la roue, ce CityCat H2 rejeterait 40 % de CO2 en moins par rapport au diesel.
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