Cygnet, fille d'Aston Martin et de Toyota
Mer 01/07/2009 — Cela a tout l'air d'une union contre nature, mais l'économie comme l'écologie s'y retrouvent.
Aston Martin avait obtenu la victoire de classe aux 24 Heures du Nurburgring il y a 6 semaines, et aux 24 Heures du Mans (ci-contre), les voitures anglaises étaient juste derrière les leaders Audi et Peugeot. Aston Martin est aussi une marque en haut de l'affiche au cinéma, et s'il est arrivé une fois à James Bond de monter dans une Toyota (dans On ne vit que 2 fois), sa voiture de service est toujours une Aston Martin. Mais en dépit de ces atouts et d'un charme auquel il est difficile de résister, les Aston Martin ont 2 défauts majeurs. Le premier est une consommation qui n'a rien de raisonnable (les émissions de CO2 non plus), et enfin un tarif peu à la portée du français moyen. Pourrait-on conserver l'esprit d'une Aston Martin dans un modèle beaucoup plus sobre et abordable ? C'est le pari dangereux qu'ont lancé les dirigeants d'Aston Martin avec la Cygnet.L'idée n'est pas complètement nouvelle. On peut se souvenir des Mini Van den Plas, et il existe aujourd'hui un projet d'une Mini Rolls Royce. Mais il faut une voiture de base dont Aston Martin ne dispose pas, il est allé chercher l'IQ de Toyota. Ultra-moderne de conception, super compacte et efficiente, l'IQ a beaucoup de qualités, mais a t-elle ce qu'il faut pour être une Aston Martin, c'est beaucoup moins sûr. La collaboration entre les 2 constructeurs est pourtant engagée, et le japonais va fournir les plateformes sur lesquelles l'anglais va développer un modèle d'un type qui lui était inconnu, une petite voiture de ville. Cette Astoy Martinota serait disponible l'année prochaine, à un tarif inférieur à n'importe quelle Aston Martin d'occasion, mais double de celui d'une IQ.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Aston-Martin ; faible-consommation ; industrie-production