Etats-Unis : retour des subventions pour l'hydrogene
Ven 17/07/2009 — Le premier pays du monde ne peut ignorer l'hydrogène.
C'est avec une certaine incompréhension que nous avions appris il y a 2 mois, que l'administration américaine réduisait son budget de recherche sur l'hydrogène et ses applications. Les difficultés économiques peuvent expliquer bien des choses, mais réduire la recherche dans un domaine aussi essentiel, et aussi stratégique que l'hydrogène, ce ne pouvait être une bonne idée. Le sénat des Etats-Unis l'a bien remarqué. Il a réinstauré le programme de subventions à la recherche que le gouvernement Obama avait un peu trop hâtivement réduit. Le budget hydrogène qui est de 169 millions de dollars pour 2009, et qui avait été réduit à 68 millions pour 2010, a été porté à 190 millions (pour 2010) par les sénateurs. On a eu peur ! Et c'est encore peu, si on considère que la recherche publique américaine va dépenser plus que cela sur les technologies de séquestration du CO2.
Alors que quelque soit la manière dont on regarde, aussi longtemps qu'on ne saura pas stocker l'électricité, l'hydrogène a un avenir formidable. Où est la batterie capable de contenir l'équivalent énergétique des cuves de carburants d'une station-service ? Tous les politiciens devraient savoir que l'hydrogène est un excellent moyen de transporter ou conserver de l'énergie, sans CO2. Dommage pour l'hydrogène cependant, un de ses plus compétents avocats va partir à la retraite, il s'agit de Larry Burns. Il était connu pour être le père des concepts Autonomy, Hy-Wire et Sequel chez General Motors. Il aura porté l'hydrogène pendant plus de 15 ans chez GM, après y être entré en 1969. Nous espérons que son remplaçant, Alan Taub, se révélera aussi enthousiaste et convaincant que lui.
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