Dim 09/08/2009 — Un nouveau moteur rend le modèle plus puissant et plus sobre, mais le progrès est insuffisant.
Monstre parmi les monstres, la Porsche Turbo existe depuis plus de 30 ans. Elle se bonifie régulièrement, gagnant toujours en sophistication, et donc en poids, mais aussi en puissance, et elle est alors toujours plus performante. Cette génération 2010 ne déroge pas à la règle. Elle abandonne pour cela l'ancien bloc 3,6 litres, et adopte le nouveau moteur 3,8 litres à injection directe introduit il y a peu sur la Carrera. Elle y ajoute bien sûr ce qui fait sa force, une suralimentation à 2 turbos à géométrie variable, une caractérique unique dans toute la production mondiale sur un moteur essence. Cette technologie fournit 500 ch, pour accélérer de 0 à 100 km/h en 3,4 s et atteindre la vitesse de pointe de 312 km/h.
La consommation moyenne normalisée est de 11,4 l/100 km avec la monte pneumatique de base, avec des émissions de CO2 d'environ 275 g/km (les caractéristiques complètes ne seront révélées qu'au salon de Francfort, le mois prochain), ce qui est beaucoup trop ! C'est un peu facile de dire comme Porsche le fait, que le progrès est de 10 % par rapport à l'ancienne génération. 18 % même avec la nouvelle boite automatique à double embrayage, à la place de l'ancienne à convertisseur de couple. Sur des voitures aussi énergivores, on attend des objectifs plus ambitieux. Mais on devine que ce que les clients attendent, est de savoir ce que vaudra cette nouvelle Turbo sur le circuit du Nurbrugring, face à la Nissan GT-R.