Mazda 3 MPS, avec un nouveau catalyseur
Sam 12/09/2009 — Mazda présente la première application sportive d'un catalyseur à mono-nanotechnologie.
Toutes les autos sont équipées d'un catalyseur, il est obligatoire depuis 1993 en Europe. C'est bien pour la pollution, mais moins pour le portefeuille, car cet élément coûte cher. La raison de ce coût élevé est dans l'utilisation de métaux rares et très chers, comme le platine. Les constructeurs japonais, Daihatsu en premier, ont expérimenté des nouvelles technologies de catalyseur, moins gourmandes en métaux rares, mais c'était toujours sur de très petites autos aux performances limitées. Mazda est le premier à mettre un de ces catalyseurs de nouvelle génération dans une voiture puissante : la 3 MPS, une auto réputée pour avoir un moteur qui respire bien. Ce n'est cependant pas une auto qui battra des records de sobriété, elle rejette 224 g/km de CO2.
Avec une injection directe et un turbocompresseur, son 4 cylindres de 2,3 litres délivre la belle puissance de 260 ch, avec un couple de 380 Nm. Son catalyseur utilise une nouvelle technologie d'application de la couverture de métal précieux qui donne au catalyseur sa fonction, avec des particules plus petites, et si bien intégrées au matériau de base, qu'elles ne se décollent plus sous l'effet de la chaleur et du vieillissement, comme c'est le cas pour tous les catalyseurs classiques. Cette technologie rend la fabrication du catalyseur plus complexe, et plus coûteuse, mais elle permet de réduire de 90 % la quantité de métal précieux nécessaire, en ce serait aussi plus résistant à l'usure.
Rubrique(s) et mot(s)-clé :
Mazda ; technologie