500 000 voitures cassées
Jeu 19/11/2009 — L'évènement a fait déplacer le ministre. Etait-ce bien nécessaire ?
On disait sous la III° République que le président ne servait qu'à inaugurer les chrysanthèmes. Nous ne pouvons manquer de faire le parallèle avec la visite de Patrick Devedjian, ministre en charge de la mise en oeuvre du plan de relance, à la concession Citroën de Pantin, pour remettre le chèque correspondant à la 500 000 ème prime à la casse. Le client qui venait chercher son C3 Picasso dans une voiture vieille de 11 ans, n'avait probablement pas prévu que l'achat de sa nouvelle voiture allait lui faire rencontrer un ministre !
L'état aura donc déjà versé 500 millions d'euros, pour le plus grand bénéfice de l'industrie automobile, mais aussi de la santé publique. Car quelque soit le modèle, une voiture neuve rejette moins de particules et d'oxydes d'azote, que n'importe quelle auto de plus de 10 ans. Elle est aussi presque toujours plus sobre, et aussi plus sûre. Mais cela valait-il le déplacement du ministre ? Et au fait, y t-il eu un ministre pour s'assurer du bon fonctionnement de l'arrière-boutique ? A quand la visite officielle d'une casse ?La prime à la casse est d'un montant de 1000 € jusqu'au 31 décembre. Elle sera ensuite réduite à 700 €.
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