Le gouvernement a validé le radar tronçon
Lun 25/01/2010 — L'objectif est louable, il s'agit évidemment de renforcer la sécurité.
Les radars automatiques que connaissent aujourd'hui les automobilistes mesurent la vitesse instantanée, ou plus précisément en un point unique. Mais il existe un autre type de radar, qui est en 2 points. Un premier appareil, qui n'est pas un radar, mais sur une sorte de machine identificatrice, lit les numéros d'immatriculation des voitures qui passent devant elle. Une seconde machine du même type est installée quelques kilomètres plus loin, juste avant un troisième appareil, qui à partir des données recueillies par les 2 premiers, calcule la vitesse moyenne des véhicules. Il peut y avoir plus de 20 km entre ces 2 équipements, et on évite ainsi les réactions de freinage que suscitent parfois les radars classiques. Ce nouveau type de contrôle de la vitesse est donc plus efficace, mais son principe est particulièrement désagréable, quand il remplace la surveillance ponctuelle des automobilistes, par une surveillance continue. Le système judiciaire français donne aux accusés une présomption d'innocence, mais les automobilistes sont de plus en plus en liberté surveillée.Pour se détendre, on verra ci-dessous une interview du préfet de police pour expliquer cette nouvelle politique de répression de la vitesse. L'intérview a 40 ans (!), et l'interviewé n'est pas vraiment préfet de police, mais le discours est parfaitement actuel, et cette parodie est toujours aussi juste.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; securite-routiere