Heuliez : plaidoyer pour la division
Lun 17/05/2010 — Pour qu'enfin les choses s'éclaircissent, et aient de l'avenir.

Louis Petiet, l'ex-repreneur qui n'a pas respecté ses engagements, n'est pas idiot, et il avait bien vu la diférence. Il avait commencé à diviser l'entreprise, mais il reste à la doter de cloisons étanches. L'activité d'équipementier est traditionnelle, elle se finance auprès de banques d'affaires normales, et ces gens ne veulent pas entendre parler de voiture électrique, où les perpectives de retour sur investissement sont trop lointaines et aléatoires. Quant aux sociétés de capital-risque qui pourraient financer les projets voitures électriques, une activité d'arrière-garde comme l'emboutissage ne les intéresse aucunement, pas assez rentable. On masque cette réalité que tout le monde connait, et on perd du temps, mais elle devrait enfin éclater au grand jour cette semaine. Qu'on coupe Heuliez en deux, pour qu'enfin ensuite, on puisse parler de l'avenir distinct des deux entreprises qui en sortira.
Laurent J. Masson
Notre illustration, la voiture électrique Heuliez Cleanova 1 de 2005. Bien que fonctionnelle, et qu'Heuliez était en bonne santé en 2005, cette voiture n'a jamais dépassé le stade de prototype.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Mia-Electrique ; industrie-production