Toyota agit pour recycler les batteries de ses hybrides
Ven 09/07/2010 — Ici en France, avec un partenaire français, la société SNAM.
On s'interroge parfois sur la question du recyclage des batteries des voitures électriques et hybrides, il n'y a pourtant aucune raison de s'en inquiéter. Comme on l'avait déjà vu il y a 10 ans quand PSA vendait des voitures électriques avec batteries NiCad, une filière de retraitement avait été mise en place, et aucune batterie n'a été égarée. Aujourd'hui, c'est Toyota qui se lance, pour le retraitement des batteries NiMH de ses modèles hybrides (Toyota et Lexus) en fin de vie.Les batteries NiMH seront récupérées sur tout le territoire français par la société Corepile, qui les acheminera toutes sur le site SNAM (Société Nouvelle d'Affinage des Métaux) de Saint Quentin Fallavier, en Isère, où s'opérera le recyclage. Ces 2 sociétés, Corepile et SNAM, si elles sont peu connues du grand public, sont respectées et appréciées dans leur secteur. Elles bénéficient de toutes les autorisations et autres agréments préfectoraux et ministériels pour leurs activités. La filière mise en place pour les batteries des hybrides japonais se veut ainsi exemplaire en terme de traçabilité, et elle servira aussi pour les batteries de voitures en fin de vie venant d'autres pays d'Europe.
Pour aller plus loin, la société SNAM investit aujourd'hui pour le recyclage à grande échelle des batteries lithium-ion, une activité qu'elle a déjà commencé avec des batteries provenant de la téléphonie mobile, ou de l'informatique portative.
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