Moscou va lancer le gaz naturel en grand
Lun 19/07/2010 — La capitale russe était en retard, elle va prendre de l'avance.
Le gaz naturel pour les véhicules (GNV) est devenu un carburant important pour les autobus partout en Europe de l'Ouest, et il gagne aussi les voitures particulières en Italie ou en Allemagne. En Russie par contre, et en dépit de ce que ce pays soit le premier fournisseur de l'Europe, il est encore peu développé. Ceci va changer, au moins dans la capitale, après la résolution 553 du gouvernement de Moscou. Programme-cadre, cette résolution 553 prévoit notamment que 6 compagnies d'autobus devront adopter leurs véhicules à la consommation du GNV, que 21 stations seront ouvertes pour distribuer ce carburant, et qu'il ne sera plus possible d'ouvrir une nouvelle station d'essence, sans qu'elle ne distribue également du GNV. Il sera ensuite déterminé des zones sociales, à proximité d'une école, d'un hopital ou d'un jardin d'enfant, où les véhicules devront être particulièrement dépollués, et où ceux au GNV seront avantagés. La situation en Russie est en effet bien différente de l'Europe de l'Ouest, on peut encore y acheter des voitures neuves qui ne respectent pas la norme antipollution Euro 4 (laquelle est entrée en vigueur dans l'UE au 01/01/2005).
Pour tout le centre de la ville enfin, le gouvernement moscovite prévoit d'interdire la circulation des véhicules qui ne respecteraient pas au moins la norme Euro 3 à compter de 2011, et au moins Euro 4 en 2012. On pourrait faire la même chose en France. A quand l'interdiction de circulation pour toutes les vieilles voitures non catalysées ?
Illustration : ci-dessus, les armoiries de Moscou, et ci-dessous, un Volkswagen Caddy EcoFuel, une des rares voitures au GNV disponibles normalement en Russie.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; GNV ; politique-transport_Europe