Enfin, Toyota va se mettre à l'injection directe
Jeu 25/11/2010 — Le seul domaine où le constructeur japonais est en retard.
Volkswagen/Audi a lancé le mouvement avec ses FSI, et 50 ans après les premières Mercedes à injection directe, la quasi-totalité des constructeurs ont adopté cette technologie. Mercedes bien sûr y est revenu, mais aussi BMW, Peugeot avec ses VTI/THP, et plus récemment Hyundai. Un constructeur pourtant restait étranger à cette révolution : Toyota.Le géant japonais avait introduit un système complexe (et coûteux) de double injecteur sur une Lexus, mais il ne répondait pas à l'offensive de Volkswagen qui propose des moteurs essence à injection directe sur quasiment tous ses modèles, de la Polo à la Passat. C'est dans une interview à Automotive News (en anglais, sur abonnement) que Takeshi Uchiyamada, le responsable R&D de Toyota, et anciennement chef-ingénieur pour la première génération de la Prius, trace les lignes de la réponse à venir de Toyota.
Sans surprise, les japonais vont faire comme les autres. Downsizing, petits moteurs turbocompressés, injection d'essence directe, on peut prévoir de rencontrer cela bientôt sous le capot des Corolla et Camry. Ni l'une ni l'autre ne sont malheureusement importées en France, mais ces technologies sont mondiales, et seront disponibles sur tous les modèles du constructeur japonais, comme le Stop & Start, qui existe déjà sur certaines Iq et Yaris, mais pour lequel nous attendons une diffusion bien plus large.
Illustration, une rampe d'injecteurs pour moteur essence de Bosch, leader mondial de cette technologie.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; technologie