Espionnage chez Renault, quelques précisions
Dim 09/01/2011 — Il était temps que Renault clarifie la situation, mais ce n'est encore que le début.

Tous ses propos sont au conditionnel, sauf quand il dit que le constructeur était face « à un système organisé de collecte d'informations économiques, technologiques et stratégiques pour servir des intérêts situés à l'étranger ». Autrement dit, cela aurait pu être pire, et Renault a trouvé la faille avant qu'elle ne se révèle dramatique. Il reste que tout n'est pas clair, et que nous ne comprenons pas pourquoi Renault n'a pas encore porté plainte. Renault se déclare victime dans cette affaire, mais tant qu'aucune plainte n'est déposée, la justice ne fera rien, et il n'y aura pas plus d'enquête.
On disait que Renault évaluait les différentes options juridiques, combien de temps cela prend t-il ? On s'interroge aussi sur les 3 salariés suspendus. Privés de salaire, ils restent juridiquement employés de Renault, dans une situation qui n'est pas tenable. La suite attendue dans ce genre d'affaire est une procédure de licenciement, mais Renault devra alors se justifier.
Nous supposons que Renault cherche maintenant la discrétion, mais ce sera difficile après tout le bruit déjà donné à cette affaire... A priori cependant, les amateurs de voitures électriques n'ont à se soucier de rien, l'affaire n'est pas à leur niveau.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; industrie-production