L'Allemagne et Renault, 2 leaders verts
Mer 01/06/2011 — Deux bonnes nouvelles d'un coup !
Le gouvernement allemand l'a annoncé officiellement : ce pays renonce à l'énergie nucléaire. Ce n'est qu'une demie surprise, puisque la décision avait déjà été prise en 2002, mais c'est la décision de revenir sur cette décision qui est annulée. Tous les sympathisants écologistes partout dans le monde se réjouissent de cette décision, mais beaucoup d'industriels aussi.Cela parce que le nucléaire est un milieu fermé, avec un nombre de joueurs très réduit, et avec des barrières formidables pour empêcher tout nouveau venu de venir concurrencer les acteurs en place (en sus du fait que les investissements nécessaires sont colossaux). Alors que le milieu des énergies renouvelables est ouvert à tous, et que plusieurs entreprises allemandes du secteur éolien ou photovoltaïque affichent des taux de croissance remarquables, avec une excellente rentabilité. L'Allemagne est déjà leader mondial des énergies renouvelables, et cette décision d'abandonner le nucléaire va orienter le pays pour lui permettre d'accroître encore son avance. Avec des milliers de créations d'emploi en prime !
Nous sommes heureux d'annoncer qu'à défaut du gouvernement, une des plus grandes entreprises françaises va suivre l'élan allemand sur la route des énergies renouvelables. Il s'agit de Renault. Le constructeur automobile va en effet équiper de panneaux de cellules photovoltaïques ses centres de livraison et d'expédition des usines de Douai, Maubeuge, Flins, Batilly et Sandouville, ainsi que les parkings du personnel de Maubeuge et de Cléon.Cela fera 450 000 m² de panneaux solaires en tout ! Le gouvernement français pourra méditer sur le fait que pour réaliser ce projet immense, Renault fera appel à une entreprise étrangère, Gestamp Solar. Mais c'est la faute au gouvernement : s'il n'avait donné un coup d'arrêt brutal à la filière solaire l'année dernière... Gestamp Solar sera heureux de fournir Renault, la puissance installée totale sera de 60 mégawatts, soit la consommation d'une ville de 15 000 habitants.
Renault prévoit ainsi de réduire ses émissions de CO2 de 30 000 tonnes.
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