Mercedes SL, les allemands toujours rois du haut de gamme
Ven 16/12/2011 — Esthétique et technologie.
SL signifiait à l'origine Sport Leicht mais avec les années, Mercedes l'avait un peu oublié. Le cap des 2 tonnes avait été franchi sur les versions les plus puissantes, et à l'heure où il faut faire des économies d'énergie, il fallait faire machine arrière. C'est ce qu'a fait Mercedes. La caisse brute de cette nouvelle génération est entièrement en aluminium. Idem presque toutes les pièces de suspension. Les pièces peuvent être fabriquées par coulée en coquille, ou par coulée sous pression sous vide, ou prendre la forme de profilés extrudés... Il y a eu un travail d'ingénieurerie formidable, rien que pour concevoir les méthodes de fabrication de certaines pièces. Mais le résultat est là, vérifiable avec des chiffres.
La SL 350 fait 140 kg de moins que l'ancienne, et la SL 500 125 kg de moins. L'écart est plus faible pour la 500 en effet, parce que son nouveau moteur n'est plus un V8 atmosphérique, mais un V8 double turbo (435 ch). La SL 350 devrait pourtant suffire à tous. Son V6 3,5 litres à injection directe fournit une puissance de 306 ch, avec un couple maxi de 370 Nm. La voiture accélère de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes alors que la consommation moyenne ressort à 6,8 l/100 km. Le Super Luxe n'aura jamais été aussi raisonnable, mais qu'on ne s'attende pas pour autant, à ce que la SL devienne abordable.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Mercedes ; essence-diesel