Caterham, partenaire financier et technique de Renault pour relancer Alpine
Mar 06/11/2012 — 2 nouveaux modèles en 2017.
La renaissance d'Alpine, on en parle depuis longtemps, et voilà qu'elle se concrétise. Avec une surprise, puisque Renault n'est pas seul sur le projet, il s'est adjoint le partenariat d'un autre constructeur. Mais pas Nissan, ni Mercedes, Caterham. Oui, le petit fabricant anglais des Lotus Seven améliorées. La nouvelle aurait été insensée il y a 2/3 ans, mais Caterham n'est plus du tout ce qu'il était. Le petit constructeur est désormais la propriété de Tony Fernandes, qui l'avait acheté pour donner un nom à son écurie de F1, après les problèmes liés au nom Lotus qu'il utilisait auparavant. M. Fernandes est également propriétaire de la compagnie aérienne AirAsia, et il a apporté à Caterham des moyens que le petit constructeur n'avait jamais eu.L'association Renault-Caterham est ainsi avant tout financière. Car si Renault voulait relancer Alpine depuis longtemps, cela coinçait toujours au niveau des prévisions de rentabilité. C'est grâce à Caterham que c'est viable aujourd'hui, car les 2 constructeurs vont développer 2 voitures distinctes. A la manière de Mazda et d'Alfa Romeo pour faire les successeurs de l'Alfa Spider et de la MX-5. Ces 2 modèles seront produits à Dieppe par Société des Automobiles Alpine Caterham (SAAC), une nouvelle entité juridique qui sera partagée à parts égales entre Renault et Caterham, avec l'objectif de livrer les premiers clients en 2017. Les 2 autos ne se ressembleront pas plus qu'une VW Golf ressemble à une Seat Leon. Ce seront des propulsions très légères avec un chassis tout en aluminium, le moteur provenant de Renault Sport. Ce sera peut-être celui des Clio RS, mais rien n'a encore été précisé à ce sujet. Pour la légèreté cependant, un V6 semble exclu. Mais un 4 cylindres turbo serait excellent pour conjuguer puissance et sobriété. Côté prix enfin, M. Fernandes a dit que la nouvelle Caterham sera au même prix que la Seven.
On notera que les productions anglaises de Caterham ne sont pas concernées par cet accord, et nous précisons que notre illustration a été modifiée sous Photoshop : le bleu de France n'est pas au nuancier Caterham, et personne à part nous n'a songé à l'y mettre. Quant à l'homme de notre illustration du haut, il s'agit de Bernard Ollivier, le patron de SAAC. Le sort d'Alpine est entre ces mains.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; essence-diesel