Moins de terres rares sur le moteur de la Nissan Leaf
Lun 26/11/2012 — 40 % de dysprosium en moins.
La question du besoin de terres rares pour fabriquer les aimants des moteurs électriques revient régulièrement sur le devant de la scène. Le néodyme et le dysprosium sont chers, et les quelques pays qui en possèdent dans leurs sous-sols ne les cèdent pas facilement. Dans la mise à jour de la Nissan Leaf pour 2013, on se réjouira alors d'apprendre que Nissan est parvenu à réduire la quantité de dysprosium dans son moteur. Et la réduction est substantielle : – 40 %. La quantité de néodyme reste cependant inchangée. Mais c'est déjà un joli progrès, et on notera aussi qu'à priori, il n'y a pas à s'inquiéter pour l'avenir des voitures électriques au sujet d'un manque de terres rares. Il existe en effet déjà des moteurs électriques qui parviennent à s'en passer. Le souci pour le moment est leur densité volumique. Ces moteurs sont plus gros, et/ou plus lourds que les moteurs avec aimants au néodyme, mais de nombreuses pistes d'améliorations sont en développement, et le nouveau moteur de la Leaf en témoigne : avec moins de dysprosium, il est pourtant plus compact et plus léger que l'ancien moteur.Rubrique(s) et mot(s)-clé : Nissan ; batterie-propulsion-electrique ; technologie