Profiter de tout MoteurNature

Twitter


MoteurNature
Toute l'actualité de la voiture verte depuis 2002.

22 années d'expériences pour vous informer.

Casses illégales : quand le gouvernement tape sur les petits

Jeu 29/11/2012   —   Pendant que les gros poissons restent impunis.
Citroen GS breakUn plan inter-ministériel ! 3 ministères sont travailler conjointement ! Manuel Valls, ministre de l’intérieur, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif et Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, lancent une campagne d’ampleur nationale de contrôle des « centres VHU » (véhicules hors d’usage) illégaux. Il est vrai qu'à côté des 1600 centres de démolition agréés, il existe des garagistes, qui en marge de leur activité principale de réparation, ont une petite activité de vente de pièces détachées à partir d'épaves. Il existe aussi encore quelques casses non agréées. Mais ces gens soulèvent-ils un problème si grave que l'action coordonnée de 3 ministères soit nécessaire pour les faire disparaitre ?

Alors que dans le même temps, Areva mesure la radioactivité de sédiments sur une ancienne mine d'uranium et dit que tout va bien, mais que si la Criirad vient après faire ses propres mesures, elle découvre une radioactivité plus de 20 fois supérieure. Il existe dans l'hexagone plus de 200 anciens sites miniers d'uranium, et on peine à en trouver un seul dont le réaménagement soit vraiment satisfaisant (plus d'infos sur le site de la CRIIRAD). On peut aussi évoquer la situation de ces raffineries où l'activité de raffinage a cessé, mais sans que le sous-sol du site ait été dépollué...

Bref, on le savait déjà, il vaut mieux travailler dans la filière nucléaire ou pour une société pétrolière, qu'être un petit casseur à son compte. On gagne bien plus, et on n'a pas à se soucier de responsabilité environnementale. Dommage qu'il n'y ait pas d'écologistes au gouvernement.

Laurent J. Masson



Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; ecologie