PSA avec Dongfeng : avec la bénédiction des politiques
Jeu 27/03/2014 — N'y avait-il pas d'autre solution ?
On se souviendra avec nostalgie de l'époque où quand un dirigeant chinois venait en France, c'était pour acheter des produits français. Aujourd'hui, le président chinois Xi Junping est venu commander des Airbus et des hélicoptères qui seront fabriqués en Chine, nouer des partenariats autour des énergies nucléaire et gazière, et pour ce qui nous accupe ici, le président chinois est venu assister à l'acquisition de 14 % d'une entreprise française plus que centenaire par une entreprise chinoise.C'est Dongfeng qui rentre au capital de PSA Peugeot-Citroën, une opération qui aurait pu se passer en toute discrétion dans un salon feutré, mais sur laquelle on a au contraire choisi de braquer tous les projecteurs. Le but est de développer la production de voitures en Chine, avec la création locale d'un vaste centre de R&D. Quand précisément le même jour, on annonce une forte hausse du chomage dans l'hexagone, on est déjà sûr que ce n'est pas cela qui va améliorer les choses. Mais la grande inconnue est l'écologie.
La voiture électrique ? La voiture hybride ? Quand il y a une majorité pour s'accorder à dire que l'avenir de l'automobile est là, on s'étonne que personne n'évoque ses sujets dans cet accord. On attendra alors avec une impatience accrue, le discours de M.Tavares aux actionnaires, pour découvrir les prochaines orientations du groupe.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : voitures-chinoises ; industrie-production