Mia Electric, la fin des mauvaises nouvelles
Ven 16/05/2014 — Une voiture électrique de perdue, 10 de retrouvées.
Le tribunal de commerce de Niort a rendu son jugement dans le dossier de reprise du petit constructeur Mia Electric, et ce jugement vient doucher tous les espoirs d'une poursuite de l'activité. Le tribunal a d'abord constaté la cessation d'activité de l'entreprise, puisque plus aucune voiture n'est sortie des chaines depuis plusieurs semaines, et il a ensuite rejeté toutes les offres de reprise pour insuffisance ou irrecevabilité. On s'oriente alors vers une procédure de liquidation des actifs. Ceci n'est pas une surprise. Après plusieurs procédures auprès du tribunal de commerce, l'ex-entreprise Heuliez a prouvé sa non-viabilité. Et les immatriculations de voitures électriques n'invitent pas vraiment à l'optimisme. La procédure de liquidation des actifs apparait légitime. Personne ne peut reprendre l'entreprise dans sa totalité, elle sera donc cédée par petits morceaux. La pratique dans ce cas n'est plus d'assurer quelque sorte de continuité, mais de rentrer du cash pour payer les créanciers. Il est certes encore possible qu'une personne unique reprenne l'ensemble de l'outil de production, et les droits intellectuels relatifs à la voiture Mia Electric, mais à priori, cela rapporterait plus de vendre en plusieurs lots...
Une triste fin donc, mais l'important était de participer. Il fallait essayer de lancer cette petite auto. L'essai a été infructueux, mais d'autres voitures électriques auront un plus bel avenir. Le Renault Avantime fut un échec, le Renault Captur est un succès. L'important est de rebondir, c'est ce qu'on souhaite aux anciens salariés de Mia Electric.
Laurent J. Masson
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