Citélib, l'autopartage moderne arrive en France grâce à Toyota
Jeu 03/07/2014 — Grenoble sort le pays du carcan de Bolloré.
L'autopartage fait rêver les urbanistes, mais à Paris, la grisaille mal assemblée des voitures Autolib, avec leur batterie à la technologie dépassée et énergivore, fait fuir tous ceux qui aiment l'automobile. L'ogre Bolloré avait étendu son spectre à Lyon et Bordeaux, on se demandait s'il allait régner sur tout le pays, mais non ! Voici la première pierre de la libération, elle est posée à Grenoble par Toyota. Bienvenue à l'autopartage moderne, avec des véhicules électriques monoplaces, ultra-compacts, et que nous sommes impatients d'essayer, parce qu'on les dit amusants à conduire. Avec deux roues à l'avant, mais une seule à l'arrière, et un centre de gravité très bas grâce à la batterie, le Toyota i-Road serait fun (il penche comme une moto), et ce seront les grenoblois qui auront la primeur de l'essayer en usage quotidien.Il faudra pour cela s'inscrire à Citélib, l'organisme qui gère le système, dont l'entrée en service est programmée pour octobre. Une flotte de 70 véhicules est prévue (pas seulement des i-Road, des véhicules à 4 roues seront aussi de la partie), avec 30 stations de charge pour les alimenter. C'est la smart-city technologie Toyota à Grenoble, l'expérience doit durer 3 ans.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; autopartage-covoiturage