NEVS, ou la renaissance avortée de Saab en électrique
Ven 29/08/2014 — Trop d'incohérences.


C'est dire que s'il y avait un investisseur qui hésitait, il hésitera encore plus, ou plus du tout, et mettre son argent dans un autre projet. Car dans tous les cas, l'affaire est difficile. Au vu du marché de l'électrique en Europe, les perspectives commerciales d'un nouveau modèle au look pas très frais, sur un chassis d'Opel Vectra 2002, n'ont rien d'excitant. NEVS doit bien le savoir, puisque pour attirer l'attention, il mettait en avant une autonomie de 280 km pour son auto.
Mais personne n'a jamais pu vérifier cela, et on se montrera d'autant plus incrédule que le constructeur dit parvenir à cette autonomie grâce à une batterie lithium-ion d'une capacité de 37 kWh, laquelle a été intégralement logée sous le plancher. Sans réduire le volume de l'habitacle, ni celui du coffre, les ingénieurs de NEVS sont parvenus à loger 37 kWh de cellules Li-Ion sous le plancher de ce vieux chassis GM qui n'a jamais été conçu pour cela ! Et avec une parfaite répartition des masses : 50/50 ! On accordera à NEVS le bénéfice du doute, mais quand la société dit qu'elle va s'associer avec un autre constructeur qui va le renflouer, elle n'a pas pu en convaincre le tribunal.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Saab ; concept-prototype-electrique ; industrie-production