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De Nissan à... Aston Martin

Mer 03/09/2014   —   Le parcours étonnant d'Andy Palmer.
Andrew PalmerPour tous les journalistes auto, et même une partie du grand public, Andrew Palmer n'est pas un inconnu. Quand il y avait une conférence de presse Nissan sur un salon international, c'était presque toujours lui qui la donnait. On aura aussi lu ses interviews dans plusieurs magazines, car Andrew (on dit souvent Andy) Palmer, n'était pas qu'un porte-parole. Il était décisionnaire. C'était lui l'architecte produit. Le programme voitures électriques était dans ses mains, de même depuis peu la marque Infiniti, et il ne rendait de comptes à personne d'autre que Carlos Ghosn. Nous avions même lu une fois qu'il pourrait lui succéder. On ne peut alors qu'être immensément surpris de le voir brutalement quitter Nissan, une multinationale en croissance, pour prendre la tête d'une PME au nom prestigieux, mais à l'avenir toujours nuageux : Aston Martin.

Nous ne serions pas surpris que M. Palmer sache quelque chose que le monde ne sait pas encore, par exemple que Mercedes va racheter Aston Martin, mais dans tous les cas, Nissan doit s'interroger. C'est un échec pour la marque japonaise de n'avoir pas su retenir un homme comme M. Palmer. D'un point de vue écologique, on peut aussi déplorer l'abandon du leadership de la voiture zéro émission, pour les GT très énergivores, mais il est vrai qu'il est difficile de résister au bruit envoûtant d'une Vantage V12...


Rubrique(s) et mot(s)-clé : Aston-Martin ; industrie-production