Le premier moteur turbo-essence downsizé de Toyota
Ven 06/03/2015 — Un 1200 de 116 ch.
Parce qu'il est emblématique de Toyota, et qu'il rejette le moins de CO2, c'était l'Auris avec le groupe propulseur hybride qui était mise en avant sur le stand du géant nippon à Genève. Mais c'était l'inédit 1200 turbo-essence qui mérite pourtant les gros titres. Il est en effet le premier moteur downsizé de Toyota. Sur les marchés européens, il va remplacer le 1600 atmosphérique. Avantageusement, puisque si la puissance évolue peu avec 116 ch, le couple est désormais de 185 Nm, constant entre 1500 et 4000 tr/mn. Plus que les chiffres, c'est l'éventail de technologies que possède ce petit 4 cylindres qui surprend. On note donc que ce n'est pas un 3 cylindres. Au contraire de BMW ou PSA, Toyota a fait le choix d'une très faible cylindrée unitaire, et il se distingue aussi en ne se limitant pas au cycle Otto classique. Ce moteur peut en effet adopter le cycle Atkinson lorsqu'il est en faible charge.Il bénéficie dans ce but d'une distribution VVT-iW (Variable Valve Timing - intelligent Wide), pour donner plus d'amplitude qu'une VVT-i classique. On remarque aussi un collecteur d'échappement intégré à la culasse, et une longue course (74,5 mm) pour des pistons de 71,5 mm de diamètre. Le turbo a été choisi pour sa faible inertie, et le taux de compression, à 10 à 1, est étonnament élevé pour un moteur suralimenté. Avec une injection directe, et une boite mécanique à 6 rapports, la Toyota Auris 1.2T atteint les 200 km/h, passe de 0 à 100 km/h en 10,1 secondes, et ses émissions de CO2 sont de 109 g/km. Il y aussi une version avec une boite CVT qui ne rejette que 106 g/km.
On rappellera alors que la Prius II (2003/2009) était à 104 g/km. 12 ans plus tard, une voiture non hybride fait presqu'aussi bien, et même mieux considérant que cette Auris est plus performante. Vive le progrès !
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; faible-consommation