Le G7 s'organise pour la voiture intelligente et autonome
Ven 18/09/2015 — En direct de Francfort.
Il y avait beaucoup de premières au salon de Francfort, dont une première politique : une réunion des ministres des transports des pays du G7. Le G7 aborde habituellement les questions économiques, mais devant la place énorme des transports, les réunions sur ces sujets seront désormais régulières. Cette première réunion a abordé les problématiques autour de la voiture intelligente et connectée.Deux grands problèmes ont été identifiés, le besoin d'autoroutes virtuelles de l'information, et la nécessité d'harmoniser les protocoles d'échanges. La voiture connectée suppose en effet des communications constantes, avec de gros volumes de données échangées en permanence entre véhicules et infrastructures. La 3G ? Terriblement insuffisante ! La 4G ? A peine mieux. La voiture connectée a besoin d'un réseau 5G. Soit 1Gb/seconde de débit au minimum (et potentiellement jusqu'à 10Gb/seconde). Si on veut que tous les pays soient couverts, cela va prendre quelque temps...
Le second problème concerne l'harmonisation des échanges. Parce qu'une voiture est mobile, il faut qu'elle puisse envoyer, recevoir et comprendre des données avec des infrastructures, hors de son pays d'immatriculation. Une directive européenne est en cours de rédaction, et les pays non européens du G7 ont aussi été consultés. La motivation derrière ces changements est évidemment la sécurité, par la réduction du nombre de fatalités de la route.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_monde