Pourquoi on regrettera le land Rover Defender
Dim 31/01/2016 — La retraite à 68 ans.
5 ans ? 6 ans ? La vie normale d'une voiture n'est pas bien longue. Mais celle du Land Rover classique, l'auto qui avait pris le nom de Defender en 1990, aura été la même que celle du laotien moyen : 68 ans. Ce qui parait inouï, mais c'est la plus belle preuve qui soit de l'excellence du design de 1948. La Land Rover aura bien sûr été plusieurs fois mise à jour, mais le concept de départ n'aura jamais changé. Des portes-à-faux ultra-courts, une garde au sol élevée, des essieux rigides et une carrosserie en aluminium. Pour un pur véhicule tout-terrain bien solide, on reprendrait sans hésiter ces mêmes solutions aujourd'hui. Mais derrière cela, ce qui a toujours caractérisé la Land Rover était sa simplicité. Sa rusticité même. Le Mercedes G a évolué vers un véhicule de très grand luxe, alors qu'il suffit de regarder une portière de Land Rover pour constater la définition utilitariste de l'engin.Et c'était bien, parce que léger. Entre un Land Rover Defender chassis long et un Discovery, plus attrayant et toujours en production, le second fait 500 kg de plus ! Quand la modernité ajoute une demie-tonne, on a envie de devenir réactionnaire... On déplorera aussi qu'alors qu'il n'y a jamais eu autant de voitures avec l'aspect de tout-terrain sur les routes, bien peu ont la moindre capacité hors piste. Alors que le Land Rover Defender aura connu toutes les pires pistes du monde. On est heureusement certain qu'il aura une descendance. Dommage que Land Rover n'ait pas su faire coïncider l'arrivée du nouveau modèle avec le départ de l'ancien.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Land-Rover ; essence-diesel