Audi Quattro ultra : moins Quattro plus ultra
Sam 27/02/2016 — Ou comment associer l'inassociable.
En 1980, Audi a lancé une technologie qui a révolutionné le segment des voitures à hautes performances : la transmission intégrale Quattro. En 2013, la marque aux anneaux lance un premier modèle optimisé pour de faibles consommations : une A3 TDI ultra. Si on peut apprécier l'une ou l'autre, on voit aussi l'impossibilité de les associer. La transmission Quattro renforce la motricité, mais en augmentant les pertes de transmission, et les résistances au roulement, elle fait obligatoirement consommer un peu plus. Les ingénieurs allemands ont cherché à gommer cet effet. Ce qui implique de renoncer à la transmission intégrale permanente. Les futures Ausi Quattro ultra, dont la nouvelle A4 Allroad, démarreront toujours en 4 roues motrices, mais aussi tôt que l'ordinateur constate que les roues arrières motrices ne sont pas indispensables, il les coupent. Ce qui n'est pas nouveau, on sait faire depuis longtemps, mais le système Audi se distingue par sa rapidité et ses capacités prédictives. 100 fois par seconde, l'auto analyse la vitesse, l'angle de braquage, l'accélération latérale, la position de l'accélérateur, et en fonction de toutes ces données, la voiture se remet, ou non, en 4 roues motrices en une fraction de seconde, sans que le conducteur se rende compte qu'il a été un temps avec seulement 2 roues motrices. Les premières Audi Quattro ultra seront livrées à la fin du printemps.Rubrique(s) et mot(s)-clé : Audi ; faible-consommation ; technologie