Les autobus électriques chinois de BYD sont arrivés en France
Jeu 16/06/2016 — Même à Paris.
Il y avait déjà eu des démonstrations, il y avait déjà eu des tests, et voilà les premiers clients. Au salon des transports publics, le constructeur chinois BYD a annoncé avoir vendu des autobus électriques à la société B.E.Green des Yvelines, et au groupe Nedroma d'Athis Mons. Mieux, BYD a signé un accord avec la RATP pour un test de 6 mois sur les lignes 21 et 147. Illustration ci-contre, Mme Borne, PDG de la RATP, et M. Ho, PDG de BYD Europe. Le test doit démarrer en septembre, et si certains n'aimeront pas voir des bus chinois en France, ils doivent d'abord constater que l'industrie nationale n'est pas compétitive. Les bus électriques chinois ont plus de puissance, plus d'autonomie, ils se rechargent plus vite, et ils seraient aussi plus efficients que les bus électriques du français Bolloré.Les bus électriques BYD commencent aussi à se forger une appréciable réputation de fiabilité, puisque 10 000 ont déjà été fabriqués, et qu'ils tournent dans plus de 150 villes, dans plus de 30 pays. Mais les chinois ont investi plus et plus tôt, il est normal qu'ils touchent aujourd'hui les fruits de leurs investissements. Parce qu'entre un autobus diesel français et un autobus électrique chinois, sauf à avoir besoin de plus de 300 km d'autonomie, le choix est vite fait. Et pas si dramatique pour l'industrie hexagonale, puisqu'après une première unité de production européenne en Hongrie, BYD pourrait créer un site industriel en France, si les commandes sont importantes.
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