Toyota aux 24 Heures du Mans : la panne expliquée
Ven 24/06/2016 — Un petit truc bête.
I have no power. Ce sont les mots exacts de Kazuki Nakajima, pilote de la Toyota TS050 N°5, à la radio, alors qu'il allait gagner les 24 Heures du Mans. Cela aurait dû être la plus belle journée de sa vie, mais cela aura été la pire. Le mauvais sort ? la position des astres ? La faute revient en fait à une toute petite pièce, une pièce ni chère, ni complexe, un connecteur sur une durite d'air entre le turbocompresseur et le refroidisseur d'air. Car si la voiture est très puissante, son moteur essence ne cube que 2,4 litres. C'est grâce à la suralimentation qu'il y a des chevaux. Et s'il y a un problème là, c'est tout de suite la puissance qui diminue de moitié, voire pire, et c'est ce qui s'est passé.On l'aura tous vu, la voiture s'est arrêtée. Le stand serait malgré tout parvenu à refaire à peu près fonctionner le moteur, par télémétrie (!), mais avec une puissance si réduite, que l'auto aura fait le dernier tour en plus de 11 minutes, alors qu'elle le faisait normalement en moins de 3 minutes et demie. La Porsche N°2 était passée devant. C'est la loi des 24 Heures du Mans. Elle est dure.
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