Nissan eNV200 SOFC à l'éthanol : prometteur ?
Sam 06/08/2016 — Quel avantage ?
Voici un prototype de recherches sur lequel on s'interroge plutôt qu'on s'excite. A la base, un Nissan e-NV200, soit un minivan électrique. Avec une batterie de 24 kWh, son autonomie est limitée (110/120 km dans notre essai). Pour l'accroître, Nissan a développé un prolongateur d'autonomie, mais il n'utilise pas de l'essence. C'est une pile à combustible (PAC). Pas une pile à hydrogène cependant, mais une pile SOFC (Solid-Oxide Fuel Cell) qui est alimentée avec de l'éthanol, et qui pourrait aussi fonctionner avec du gaz naturel. C'est une petite pile, qui ne sait fournir qu'un courant de 5 kW, et elle tourne alors en continu, pour maintenir la batterie bien chargée. Nissan expliqu'ainsi, l'autonomie du véhicule est portée à 600 km ! Cela parait formidable, sauf à se demander quel est l'avantage par rapport par rapport à un NV200 doté d'un moteur à essence modifié pour fonctionner à l'éthanol.On suppose que cette architecture permet de consommer beaucoup moins pour que Nissan l'ait validé, tout en conservant l'aptitude à rouler en zéro émission en coupant la PAC. Mais si l'engin consomme vraiment peu, pourquoi ne pas lui avoir donné l'autonomie d'un diesel avec un réservoir un peu plus grand ? La vidéo ci-dessous montre cet e-NV200 faire le plein d'éthanol à une station-service (le 100 % éthanol est un carburant courant au Brésil), c'est une chose que les partisans de l'électrique n'accepteront que s'il y a une grosse carotte à la clé.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Nissan ; technologie