Tesla avoue que son Autopilot était un mauvais système
Mar 13/09/2016 — Mais le progrès est en marche.

C'est l'appréciation conjointe de ces données de sources distinctes qui rendra le système beaucoup plus sûr, d'autant plus que Tesla devient prudent. Alors que le système Autopilot dans sa version originale n'avait pas de limite d'attention du conducteur dans son fonctionnement, la nouvelle version en a 2, qui fonctionnent à partir d'un système de détection des mains du conducteur sur le volant. Si le conducteur reste plus d'une minute sans mettre ses mains sur le volant alors que l'auto roule à plus de 72 km/h, et qu'il n'y a aucune voiture devant, ou plus de 3 minutes sans toucher le volant alors que l'auto en suit une autre, l'auto émettra un signal sonore, ou lumineux.
Le nouvel Autopilot Tesla n'est alors plus supérieur à la technologie offerte sur les dernières Mercedes. Quelques clients regretteront assurément la version originale de l'Autopilot, mais la sécurité sera en hausse. Qui osera s'en plaindre ? Certainement pas Elon Musk qui, lors de la conférence de presse de présentation de cette amélioration, a reconnu que si la voiture de Joshua Brown (décédé en mai) avait possédé ce nouveau logiciel, son conducteur serait resté en vie. Dommage pour lui qu'Elon Musk ait refusé d'écouter les conseils de prudence de ses ingénieurs. Tesla n'est donc plus le leader de la conduite autonome, mais on se réjouira que le constructeur rentre dans le rang. Tesla fabrique les meilleures voitures électriques du marché, il n'a aucun besoin de s'affirmer leader sur quelque autre plan. Et d'ailleurs, quand on regarde ses bilans financiers, on voit bien que c'est surtout de normalisation que Tesla a besoin.
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