Marché auto français : électriques, hybrides rechargeables et essences en forte hausse
Mar 03/01/2017 — Diesel en légère baisse.
Il s'est vendu en France l'année dernière 2 015 186 voitures particulières, soit 5,1 % de plus qu'en 2015, où il ne s'en était vendu que 1 917 226. Si 2016 ne fut pas une année record, c'est une jolie progression. Mais elle ne s'est pas faite sans surprise, dont la première est une baisse de 4,3 % des immatriculations de voitures diesel (1 050 413 contre 1 097 124). Le diesel est en baisse sur un marché en hausse, et en regardant le détail par mois, on constate que cette baisse n'a fait que s'accentuer. 2017 s'annonce donc mal pour le diesel, mais excellente pour les moteurs essence, avec une progression absolument fantastique de 19,4 % (883 136 contre 739 374). Qui aurait cru cela, près de 20 % de hausse ? Les fortes hausses, c'est plutôt ce qu'on attendait des voitures électriques, mais avec une hausse de 26 % (21 751 contre 17 268), compte tenu de la faiblesse des volumes, et des gros bonus de l'état, il n'y a pas de quoi s'extasier. Il s'est vendu en 2016, 145 000 voitures essence de plus qu'en 2015, voilà le gros titre.La déception ensuite, dans la baisse de 9,1 % des ventes d'hybrides (50 956 contre 56 030). Nous l'avions prévu, mais il reste que c'est triste. La hausse de 32,9 % des hybrides rechargeables (7428 contre 5589) pourrait par contre être réjouissante, mais à la condition que ces autos soient scrupuleusement branchées toutes les nuits. On applaudira néanmoins devant cette hausse, la plus forte du marché, pour une technologie écolo et sophistiquée.
Par marque maintenant, on saluera la hausse de 17 % de Hyundai, avec 28 043 ventes en 2016, soit mieux que Seat ou Skoda, avant d'être ébahi par les résultats de Dacia. La marque roumaine était quasi inconnue il y a 10 ans, mais elle a totalisé 110 529 ventes l'année dernière. Dacia représente désormais 5,48 % du marché français. Alors que certains disaient que le low-cost ne marcherait pas en Europe de l'Ouest, il explose avec une courbe de croissance qui ne semble pas prête de s'atténuer. Avec Volkswagen en baisse, on peut envisager que Dacia prenne sa place, et devienne la 4ème marque en France, derrière Renault, Peugeot et Citroën.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; commerce-distribution