Renversant : la voiture autonome d'Uber
Lun 27/03/2017 — Arrêt des essais.
Les nuages s'amoncellent au dessus de la société Uber. On connaissait les problèmes avec les chauffeurs. Mal payés, et peu respectueux des principes du droit social, ils ont parfois des comportements incorrects avec les dames. On croyait que les choses seraient plus simples à l'avenir, avec des voitures autonomes, mais c'est mal parti. Google d'abord, a intenté une action en justice, au motif que les voitures autonomes d'Uber utiliseraient une technologie développée par lui. On peut s'attendre à un méga procès, parce que le géant du web a beaucoup de moyens pour s'offrir les services des meilleurs avocats pour défendre ses droits. Mais on constate aussi, presque avec surprise, que cette technologie... N'est pas encore au point.Les illustrations parlent d'elles-mêmes. La Volvo XC90, la voiture autonome d'Uber, est sur le flanc. L'accident a impliqué 3 voitures, dans des conditions qui ne sont pas encore très claires, mais on sait que pour mettre une auto dans cette position, il faut une force substantielle. Et que même si la Volvo n'est pas responsable de l'accident, on comprend mal pourquoi les capteurs, senseurs, radars et autres lidars de l'auto n'aient pas pu voir que l'accident allait arriver, et tenter de l'éviter...
Audi, BMW, Lexus, Mercedes, le groupe PSA et tous les constructeurs sérieux qui travaillent sur la conduite autonome, répètent régulièrement qu'on ne la verra pas avant 2020. Les jeunes entreprises comme Uber veulent aller vite, voici un nouveau signe que ce n'est pas une bonne idée. Mieux vaut au contraire prendre le temps, pour multiplier les vérifications. C'est probablement ce que va faire Uber désormais. Il a annoncé qu'il arrêtait tous ses tests sur route ouverte. Tant mieux. On veut bien continuer à conduire quelques années de plus, le temps que les nouvelles technologies soient à maturité.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Volvo ; conduite-autonome