Porsche hybrides : comment la fiscalité change les goûts des clients
Mer 13/12/2017 — Plus que le constructeur l'attendait.
Hybride, essence ou diesel. Porsche donne le choix pour sa berline Panamera (comme son Cayenne). Dans un système libéral, le client choisirait en fonction des qualités intrinsèques à chacune de ses motorisations. La douceur de fonctionnement en ville pour l'hybride, les hautes performances et le bruit du moteur pour l'essence, le couple à bas régime et l'autonomie pour le diesel. Mais la fiscalité change tout cela, et oriente les acheteurs.En Allemagne, où le niveau de vie est élevé et la fiscalité pas trop punitive, la Panamera hybride rechargeable ne remporte que 25 % des suffrages. Mais en France, avec le super malus de 10 000 € et la vignette annuelle, la version hybride qui permet d'y échapper convainct 70 % des clients, et en Belgique, où la fiscalité est encore plus punitive, ce sont plus de 90 % des clients qui choisissent la Panamera dans sa motorisation hybride rechargeable.
De juin à octobre en Europe, quelques 60 % des commandes Panamera ont été pour la version hybride rechargeable. Reste que c'était le lancement du modèle, il faudra voir si cet engouement se poursuit sur la durée, comme dans le reste du monde. La commercialisation de la Panamera hybride rechargeable commence en effet tout juste aux Etats-Unis et en Chine, qui sont les 2 plus gros marchés de Porsche.
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