Le rock'n roll et le moteur à essence qu'on ne veut pas voir disparaitre
Lun 18/12/2017 — Le plan B.
Le 5 décembre, disparaissait le plus grand chanteur français, Johnny Halliday. Un hommage national lui fut rendu, et dans ce cadre, il y eut un défilé de motos, surtout des Harley Davidson, sur les Champs-Elysées. Une pensée affreuse est que si Johnny avait vécu 15 ans de plus, la chose n'aurait peut-être pas été possible, parce que la circulation des véhicules à essence serait interdite dans la capitale. Science-fiction ? Mauvais rêve ? Les premières interdictions de circulation (pour les anciennes) sont déjà en vigueur, et de plus en plus de gens prédisent un avenir tout électrique. Imagine t-on un défilé de motos électriques ? Ce ne serait pas rock'n roll, ce serait indigne de Johnny, et en fait... Ce serait pourri. La mairie de Paris organise une journée sans voitures, il serait plus amusant de faire une journée dédiée aux anciennes, où il serait interdit de circuler avec un véhicule qui n'ait pas au moins 30 ans. La question qui fâche est évidemment que ce ne serait pas écologique, mais si pourtant. Ce pourrait l'être.C'est le plan B, la solution de l'essence synthétique, produite de manière renouvelable, et neutre en carbone. Il n'y a rien d'illégal dans la photo ci-dessus. Johnny Halliday a connu la liberté, l'époque où il n'était pas obligatoire de porter un casque sur une moto (aux Etats-Unis et en Afrique, le casque n'a toujours rien d'obligatoire), et où il n'y avait pas de limitation de vitesse (en Allemagne, au Nord de l'Australie, il y a encore des autoroutes où on peut rouler à la vitesse de son choix). Le respect de l'environnement n'exige nullement l'interdiction du moteur à combustion.
Ci-dessous, vidéo en anglais de Bosch pour présenter l'essence synthétique.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; ecologie