Partenariat public/privé pour les batteries solides au Japon
Dim 13/05/2018 — Mieux que la France.
Si tous les constructeurs travaillent à la voiture électrique, il est plus difficile de faire de la recherche pure sur les batteries. Il faut des savoirs spécifiques, et des moyens que seul un géant comme Toyota peut disposer. Toyota qui a d'ailleurs déjà confirmé qu'il mettra bientôt sur le marché (avant 2025), une voiture avec cette nouvelle technologie de batterie dite solide. Ces batteries solides qui sont un peu le Saint Graal que des milliers d'ingénieurs cherchent à atteindre. Meilleure densité énergétique, meilleure densité massique, meilleure densité volumique... Donc plus d'énergie dans un plus petit volume plus léger que le lithium-ion ! C'est très, très prometteur... Du moins quand cela sera au point. Et financièrement accessible, parce qu'on sait déjà faire des batteries solides solides avec de l'argent (le métal), mais ce n'est pas comme cela qu'on va faire baisser le prix des accumulateurs...Ces batteries solides, ou batteries sèches, sont désignées ainsi parce qu'elles ne contiennent aucun électrolyte liquide. Toyota, BMW, Fisker, Dyson et quelques autres travaillent à en développer, mais devant l'importance de l'enjeu, les japonais ont décidé de s'organiser. Il existait déjà un laboratoire officiel de R&D sur les batteries au Japon, le Libtec, il vient de recevoir la mission de travailler sur les batteries solides, financement public donc, en pleine collaboration avec Honda, Nissan et Toyota, ainsi que les fabricants de batteries GS Yuasa et Panasonic. Ensemble, ils forment une équipe redoutable...
On fait un peu la même chose en France, le CEA travaille sur les batteries, et Saft fait des recherches depuis longtemps sur les batteries solides, mais les japonais le font à une autre échelle...
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; batterie-propulsion-electrique