A Rouen, la Zoé devient autonome pour des tests en usage réel
Mer 27/06/2018 — Une première en Europe.
Elles roulent dès aujourd'hui à Rouen, ce sont des Renault Zoé, mais elles ont quelque chose de plus par rapport à la voiture électrique que tous connaissent. La faculté de se passer de conducteur.
Le service ne devrait ouvrir au public qu'à la rentrée, si toutes les autorisations nécessaires sont délivrées. Car c'est très spécial, c'est une première dans l'hexagone, et même en Europe, c'est avec des voitures dont le conducteur ne conduira pas. Oui, car il y aura bien un conducteur. La législation l'impose, pour qu'il soit le maître, le responsable du véhicule, mais à priori, ou plutôt si tout va bien, il ne touchera jamais à aucune commande. C'est un ordinateur qui pilotera. Ces autos, des Renault Zoé, au nombre de 4, serviront dans le cadre d'un service de mobilité à la demande, en complément des transports publics existants, soit en bout de ligne, dans l'agglomération de Rouen.
Prévues pour le transport public, ces Renault Zoé ont un habitacle aménagé, avec le conducteur mis à l'écart, un peu à l'image d'un autobus.
Y aura t-il une petite affiche, Défense de parler au conducteur ? Ce serait pourtant l'occasion, puisque ce conducteur a vocation à disparaitre. Il ne sera là qu'au départ, encore qu'on ignore quand la législation autorisera le service en son absence. Ce pourrait être bientôt, car les risques seront réduits, avec des autos cantonnés sur un périmètre réduit à St Etienne du Rouvray. On les appellera grâce à une application sur son smartphone. C'est dire que les clients seront identifiés, comme les arrêts pour monter et descendre. Le Rouen Normandy Autonomous Lab est néanmoins le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe, et pour marquer l'évènement, les voitures sont peintes aux couleurs nationales.Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; conduite-autonome ; concept-prototype-electrique