Les motards, ces voyous du réchauffement climatique
Sam 16/02/2019 — Statistiques 2018.
L'année dernière dans l'Union Européenne (Norvège non comprise, donc), il s'est vendu 15 158 874 voitures particulières, dont 150 003 étaient de pures voitures électriques sur batterie. Cela représente une part de marché de 0,99 % pour les véhicules zéro émission. Côté deux roues, l'année dernière dans l'Union Européenne, il s'est vendu 1 004 063 motos et motocyclettes. Seulement 7478 étaient à propulsion électrique. Ce qui représente une part de marché de 0,74 % pour les véhicules zéro émission. On constate donc que les automobilistes se sont convertis à l'électrique dans une plus grande proportion que les motards.A priori, ce n'est pas logique. Parce que si avec une voiture, on effectue régulièrement de grands voyages, l'écrasante majorité des utilisateurs de motocyclettes (125 ou moins), ne parcourt que de toutes petites distances, et toujours en zone urbaine. L'autonomie qui est un souci sur une auto, ne l'est plus sur une petite moto.
Nous voyons alors là l'action politique, puisque plusieurs pays d'Europe ont mis en place des incitations pour les automobilistes, afin qu'ils se convertissent à l'électrique, alors que les incitations pour les motards sont moins nombreuses, et plus faibles. A corriger... Pour aller plus loin, on pourrait peut-être s'interroger sur des restrictions, voire même une interdiction de vente à moyen terme, pour les motocyclettes à essence (125 ou moins, ces 2 roues qui n'ont pas beaucoup de caractère). Cela permettrait aussi de réduire le bruit en ville. Parce que d'une manière ou d'une autre, si les automobilistes font des efforts pour réduire leurs émissions de CO2, il n'est pas normal que les motards n'en fassent pas autant.
Laurent J. Masson
Illustration : Marlon Brando dans L'équipée sauvage (The wild one, 1953).
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; deux-roues ; commerce-distribution